NOUVEAUX DÉTAILS SUR LE CHRIST AVANT ET APRÈS SA CRUCIFIXION, RACONTÉE PAR MARIE MADELEINE/MYRIAM DE MAGADALA – D’APRÈS LES ARCHIVES AKASHIQUES OU LA MÉMOIRE DU TEMPS.

Je viens de terminer la lecture du Livre de Daniel MEUROIS intitulé “LE TESTAMENT DES TROIS MARIE” où il parle de la vie des 3 principales disciples féminines du Maître Jeshua/Jésus : Marie-SaloméMarie-Jacobée et Marie-Madeleine, d’après ses découvertes dans les Archives Akashiques ou Mémoire du Temps.

https://danielmeurois.fr/oeuvres/livres/le-testament-des-trois-marie/

À la suite de l’article LE MIRACLE DE JÉSUS/JESHUA AUX NOCES DE CANA RACONTÉE PAR LA MARIÉE ELLE-MÊME : MARIE-MADELEINE/MYRIAM DE MAGDALA/MYRIAM DE MIGDEL, j’ai trouvé le dernier chapitre du livre très intéressant, concernant certains détails avant et après la Crucifixion du Maître Jeshua/Jésus. Écoutez Son Épouse Marie Madeleine ou Myriam de Magdala qui raconte.

Prévoir 15 à 20 min pour la lecture au calme !


<<… Plus je fouille mes souvenirs, plus je suis persuadée qu’Il a provoqué Lui-même l’intensité et l’enchaînement des évènements qui ont conduits à sa condamnation…

Les dernières semaines notamment, j’ai eu l’impression qu’Il cherchait à être partout à la fois à Jérusalem et dans les villages alentours. Il intensifiait autour de Lui le rythme des guérisons et ses paroles étaient de plus en plus enflammées. S’Il avait voulu éviter une confrontation, il Lui suffisait de quitter la ville pour rejoindre les rives du lac que nous aimions tant. Il avait une claire vision de ce qui se nouait, c’est évident. Non, mes amies, je puis vous dire qu’Il a librement choisi ce qui est arrivé.

J’ai entendu certains affirmer qu’Il avait été comme un cavalier sur une monture emballée. Il n’y a rien de plus faux… Tout était prévu, dans les moindres détails. Seul, ou presque, Joseph (*Joseph d’Arimathie), mon père était au courant..

Marie-Salomé : une question se presse sur mes lèvres : Qu’est ce qui te fait dire cela, Myriam : “Tout était prévu…” Y a-t-il un secret que tu as toujours gardé pour toi ? “

Myriam : Oui … et il est temps que je vous en fasse part…

C’était juste après l’annonce de la condamnation du Maître. Je m’étais attendue à son arrestation… (*et) aussi à la sentence qui allait s’abattre sur Lui et, d’une certaine façon, sur nous également… Cependant, je ne m’étais pas attendue à ce qui allait aussitôt suivre et dont Joseph semblait bizarrement maîtriser certains éléments… comme s’il était acteur de ce que j’appellerais maintenant un énorme complot sacré et lumineux.

– “Sois solide, ma fille… L’Éternel et Ses Anges sont plus que jamais aux côtés du Maître. Si l’ordre de ce qui doit être est respecté, tout se mettra en place pour que le supplice soit abrégé et que ton époux demeure encore en vie lorsque nous le dépendrons du poteau… Il nous faudra alors faire vite… Garde cela pour toi.

– “Comment le sais-tu, père ? ai-je bredouillé.

Là, Joseph a hésité un moment puis il a repris :

– “C’est ce qu’Ils m’ont dit…

– “Qui, Ils ?”

– “Les Élohim (*Hiérarchies Angéliques), ma fille… Ceux dont parlent les Écritures… Ils sont là…

– “Ils t’ont parlé, à toi ?”

-“Plus que cela. Ils sont venus me voir et m’ont instruit. Que puis-je te dire de plus ? La nuit qui suivra le supplice, tu feras tout ce qu’il t’est possible de faire pour approcher le tombeau que tu connais et où j’aurais fait déposer le Maître. Tu comprendras sans doute…

LA CRUCIFIXION – PEINTURE DE GIOTTO (1267-1337)
DANS LA CHAPELLE SCROVEGNI, ÉGLISE DE L’ARENA, PADOUE, ITALIE


… Quand tout fut fini et que les hommes ont vite emporté le corps de Jeshua sous la pluie battante, Joseph, qui les suivait, m’a seulement rappelé fermement à l’oreille : “Souviens-toi, cette nuit…”

Finalement, comme beaucoup, je n’ai que patauger dans la boue, sous la pluie, jusqu’à ce que la nuit s’en vienne et que je vous rejoigne afin que nous priions ensemble . Vous (*Marie Salomé et Marie Jacobée) étiez presque les seules à être là entre nos quatre murs de terre et de pierre. Quant à Jean, Lévi, Thomas, Jacob, Nathanaël, Simon-Pierre et les autres, ils avaient disparu. Je me souviens seulement de Jude qui priait, le visage contre le sol.

Nous avons donc prié, nous aussi, avec la veille Marthe qui s’était réfugiée là et qui ne cessait de pleurer. Enfin, la lampe à huile s’est éteinte et vous vous êtes endormies.

Moi évidemment, me sœurs, je me l’interdisais. Il fallait que je prenne discrètement le chemin du tombeau et surtout ne pas rencontrer de gardes, s’il y’en avait encore.

LA MISE AU TOMBEAU DU CHRIST
PEINTURE DE WILLEM VAN HERP THE ELDER( 1614 – 1677)


Je ne sais pas ce qui m’a donné la certitude que l’heure était venue. J’ai trouvé les forces physiques pour joindre d’un bon pas le sentier qui se faufilait sous les oliviers et je me suis rapprochée de cette sorte de jardin vers lequel mon père m’avait dit d’aller. La pluie s’était un peu calmée et je me sentais inexplicablement lucide…

Je faisais une courte pause afin de reprendre mon souffle lorsque, tout à coup, j’ai vu une lueur verte monter entre deux bouquets d’arbres. Depuis des heures, je n’avais qu’un seul mot dans la tête :” Élohim“… Je connaissais cependant si peu les détails des écritures et j’avais si rarement évoqué leurs présences dans ma vie ! Comment leur nom prononcé une fois mystérieusement par Joseph pouvait-il m’apparaître maintenant telle une clef pour rejoindre Jeshua, mon époux, le Maître ? Fortes des paroles de Joseph, je me suis avancée vers la lueur verte sans la moindre méfiance.

LES SAINTES FEMMES AU TOMBEAU DU CHRIST

Un homme se tenait en son centre. Il marchait vers moi… Lorsque nous fûmes à une dizaine de pas l’un de l’autre, il s’est arrêté. La lueur verte était restée en arrière de lui cependant il faisait suffisamment clair pour que je le vois distinctement. Il était presque de la même stature que Jeshua et portait lui aussi une longue robe blanche. Sa chevelure était abondante et longue également, mais son visage se montrait par contre imberbe et sans la plus petite ride. Il m’a tout de suite souri comme pour me rassurer.

– “Est-ce toi, Myriam ?” a-t-il fait d’une voix peu étrange.

– “C’est mon nom, oui… mais il y en a beaucoup d’autres qui le portent…”

– “Alors c’est bien toi que je cherche.”

– “Es-tu … un Ange de l’Éternel ?” ai-je alors bredouillé.

– “C’est le nom que tu peux me donner… mais beaucoup d’autres le portent également.”

Sa réponse m’a envoyé au sol, le visage contre terre. Malgré cela, j’ai trouvé la force de demander :

– “Est-ce pour mon époux que tu es ici ?”

– “Relève-toi, Myriam… C’est bien sûr pour le Maître Jeshua mais aussi pour les femmes et les hommes de ce monde.”

– “Est-Il en vie ?”

-“Il l’est, sois en paix… Toutefois, si nous t’avons fait venir c’est bien plus que pour rassurer l’épouse en toi. C’est pour t’introduire aux secrets du grand Mystère qui se joue présentement et que tu devras porter telle une Coupe au-dedans de ta chair.

Ton époux a reçu le Béni en Lui… L’état de Béni est un Principe dont l’Amour et la Sagesse ne connaissent pas de limite. Cet état, vois-tu, est la quintessence de tout ce qui a fleuri au sein des mondes depuis l’origine des Temps.

Par la volonté de l’Éternel, tout ce qui Est, tout ce qu’il est possible et impossible d’imaginer connaît des jours et des nuits. Au cœur de ces cycles, naissent des êtres d’exception qui attirent en eux cette Quintessence, ce Suc de Vie et le laissent s’exprimer.

La langue que nous avons semée en ce monde les appelle Avtāra, ce qui signifie Fils réalisés du Sans-Nom. Le Maître Jeshua, tu l’as compris est l’un de ces fils. Il peut donner l’illusion de se plier aux lois du Temps et des hommes mais aucune puissance ne peut quoi que ce soit contre Ce qui est inscrit en Lui.

Le Béni a été ton époux car la Vie en Lui a vu qu’Elle pouvait susciter la Coupe en toi. C’est par cette Coupe maintenant qu’il t’appartient de susciter le Béni en chacun. Voilà ce que j’avais à te confier, Myriam.”

– “…Tu viens de me dire que “le Béni a été mon époux”. Ne l’est-Il plus ? Tu m’as assuré qu’Il vit toujours…”

– ” Je te l’ai dit parce que le Béni a quitté aujourd’hui le corps de Jeshua. Sa Quintessence est allée rejoindre son Père, notre Père à tous, le Centre de notre Univers. Elle a laissé un peu de son Principe à la surface et au cœur de ce monde.

C’est sur ce Principe qu’il t’appartient maintenant de souffler… comme tu le fais sur une braise afin qu’en jaillisse une flamme. On croit toujours qu’une coupe n’est destinée qu’à accueillir une force liquide… Tu vas cependant apprendre qu’elle peut servir à concentrer le Feu.

La force ignée dont je parle est celle du sang nouveau qui circule dès à présent dans le corps de l’humanité…”

– “Je ne te comprends pas, ai-je fait. Pourquoi ce qui vient d’être infligé à Jeshua ferait-il circuler un sang nouveau parmi les hommes et femmes de ce monde ? Et que puis-je au milieu de tout cela ?

– “Grave ces paroles en toi, Myriam, et laisse-les lever dans ton cœur tel un ferment… En quittant le corps de Jeshua, le Béni a emporté avec Lui toute la mémoire douloureuse du sang collectif de la race qui peuple ce monde. Une mémoire purifiée crée de l’espace dans une conscience.

As-tu déjà vu de quelle façon on compte les cycles du temps en faisant couler le sable d’un récipient vers un autre ? Ce que le Béni vient d’accomplir à travers le corps du Maître Jeshua est comparable au geste décidé que fait la main de celui qui manie le sablier. Il a créé de la place là où il n’ y en avait plus. Il ouvre un temps nouveau. La mémoire sanguine de ce monde ressemblait à une eau saturée de sel. Tout s’y asphyxiait…

Ce que tu peux Myriam ? Sois simplement toi-même, vraiment toi-même telle que le Béni te l’as enseigné. Réveille ceux qui dorment, ne crains pas de confondre le mensonge là où il persiste à s’accrocher et, cependant, unifie tout en toi… Dissous les frontières… C’est le mariage de la puissance et de la tendresse que le Béni a reconnu en ton âme !”

J’ai regardé longuement l’Ange de l’Éternel sans rien dire. Il m’a souri une nouvelle fois et j’ai baissé les yeux. Je me sentais presque honteuse de recevoir de telles paroles. Le poids m’en paraissait démesuré.

– “Mais mon époux…” ai-je enfin murmuré comme pour pour tout ramener à une dimension humaine moins écrasante.

– “Ton époux est Avtāra, un Maître qui sait rassembler ses forces. Tu reviendras sur ce chemin-ci aux toutes premières lueurs de l’aube et tu Le retrouveras…”

L’Être m’a alors offert un ultime sourire puis est reparti vers la lueur verte qui irradiait toujours entre les arbres. Il ne m’a rien dit de plus dont je conserve la mémoire, mais c’était déjà énorme car mes pensées se figeaient dans ma tête et il me semblait que mes jambes allaient se dérober sous moi.

La pluie a repris presque aussitôt… alors j’ai rejoint bethsaïd où, contrairement à ce que je m’étais promis, je me suis endormie, harassée, auprès de vous. Par bonheur, Nicodème est arrivé, il m’a tirée du sommeil et je vous ai rapidement secouées afin que nous allions toutes vers le tombeau.


APPARITION DU CHRIST À MARIE-MADELEINE APRÈS LA RÉSURRECTION
PEINTURE DE ALEXANDRE IVANOV (1806-1858)

Lorsque comme vous, j’ai aperçu la silhouette d’un homme sur un cheval dans les tous premiers rayons de l’aube, je n’ai d’abord pas imaginé que cela pouvait être celle de Jeshua. J’avais perdu l’étrange maîtrise de moi qui m’avait accompagnée la veille et même la nuit durant et je ne faisais que trembler…

Il a fallu que je m’approche très près du cavalier pour que je reconnaisse enfin Jeshua en lui. Sur le moment, j’ai cru que j’allais tomber, mais l’un des deux hommes qui marchaient à côté du cheval m’a attrapée par l’épaule et je me suis redressée, plaquée contre la jambe de mon époux qui pendait sur le flanc de l’animal. Nos regards ont enfin pu se rencontrer… Le sien était… un inimaginable mariage de maîtrise, d’épuisement et d’Amour. Jeshua m’a alors murmuré quelques mots que je garderai toujours pour moi, il vous a adressé la parole aussi puis, ainsi que vous vous en souvenez, les hommes qui l’accompagnaient ont pressé son cheval. Il était évident que nul ne devait Le trouver là…

Contrairement à ce que beaucoup d’entre nous ont pensé j’ignorais totalement où le Maître avait été conduit. Moi je ne savais si j’étais heureuse ou terriblement découragée. Seuls mon père (*Joseph d’Arimathie) et quelques hommes étaient au courant du lieu de son refuge mais la prudence leur recommandait de ne rien dire.

Vous vous en doutez peut-être… lorsque le Maître nous a tous fait nous rassembler dans cette petite bergerie au fond d’un vallon non loin de Tibériade afin de confirmer sa présence parmi nous, j’avais déjà eu le privilège de le revoir. Tout comme Meryem (*Marie, la Mère de Jeshua), bien sûr…

Nos retrouvailles eurent lieu dans une minuscule maison en partie en ruines. Quelques membres de notre Fraternité (*la Communauté des Esséniens) y avaient installé de quoi vivre très sommairement. C’était là loin des sentiers, que Jeshua avait peu à peu repris des forces et laissé ses plaies se cicatriser.

Lorsque j’ai franchi la porte, je vous le dis, Il était encore bien faible et certaines de ses blessures suintaient toujours. Je me suis jetée à ses genoux…

Il était un enseignement vivant sans qu’Il ait même besoin d’ouvrir la bouche. Et pourtant mes amies, Il m’a encore fait avancer par ses paroles… Il m’a encore instruite ! Il a trouvé la force et la volonté de me placer face au plus gros des défis à affronter : “celui d’apprendre à m’éloigner peu à peu de Lui.

– “Ainsi tu ne veux plus de moi, Rabouni…” ai-je d’abord dit paniquée.

Il m’a souri avec une telle compassion…

– “Au contraire, ma Bien aimée…Je te réclame plus que jamais… mais je te réclame là où tu dois être. Te souviens-tu de ces paroles que je t’ai confiées il n y a pas si longtemps ? Je te disais : “Ce n’est pas pour nous que nous vivons…

L’heure est venue d’en comprendre le vrai sens. Nos vies ne nous appartiennent pas… nous les avons offertes à l’Infini avant de venir en ce monde. Au fond de toi, tu n’ignores pas tout ce que cela implique.

Depuis la dernière Pâque, le Soleil du soleil est sorti de mon corps. Il a achevé Son œuvre à travers moi; ma présence sur cette terre ne peut donc plus se poursuivre de la même façon. Jeshua doit rétrécir pour que le Soleil s’expanse. Ton époux doit se retirer pour que le Souffle qui a parlé à travers lui continue de balayer l’esprit des hommes. C’est une nécessité dont notre Père à tous a imprimé le sceau dans l’Éternité. Il faut parfois disparaître pour créer l’Appel…”

…Lorsqu’il m’a fallu quitter Jeshua, le soir de nos retrouvailles, tout était définitivement limpide dans ma conscience et mon corps. Je savais que nous nous reverrions encore quelques fois puis que tôt ou tard, sous d’autres horizons mais sous le même ciel, il me faudrait faire découvrir Ses empreintes “ailleurs”.

Qu’est-il devenu, Lui ? Il a commencé par se retirer longuement dans ce lieu où, enfant, Il avait étudié [*au Mont Carmel ou Krmel où se trouvait l’École ou Centre de Formation de la Communauté des Esséniens. Une sorte de Monastère.], puis il a laissé les pistes se brouiller…

VUE DU MONT CARMEL (ISRAËL)


Depuis j’ai beaucoup marché sur cette terre-ci (*La GAULE, La FRANCE) dont mon père connaissait déjà un peu l’existence. J’y ai soigné, j’y ai en enseigné, j’y ai bâti sans relâche, souvent étonnée que le contenu de la coupe que le Maître avait façonnée en moi soit à ce point reçu et même désiré.

Parfois Jeshua est venu me visiter dans mes songes. Dans l’un deux, Il m’a annoncé qu’Il repartait vers ces hautes cimes de l’Est qu’Il avait autrefois tant aimées [*Les Himalayas aux Indes]. Parfois aussi, Il s’est totalement présenté à moi dans sa forme de lumière afin de déverser son Amour en mon âme et me soutenir.

Il ne faut pas croire que ce furent les jours les plus difficiles qui L’ont attiré de cette façon. Au contraire… Jeshua a toujours été clair : celui qui veut réellement poser ses pas dans Ses empreintes ne doit pas s’attendre à trouver des béquilles au bord du chemin. La voie du Maître est une voie de Volonté… >>

VUE AÉRIENNE DES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER. OU LES SAINTES-MARIES-DE-LA-MER
SAINTES-MARIES-DE-LA-MER EST UNE COMMUNE FRANÇAISE SITUÉE DANS LE DÉPARTEMENT DES BOUCHES-DU-RHÔNE EN RÉGION PROVENCE-ALPES-CÔTE D’AZUR. CAPITALE DE LA CAMARGUE, ELLE EST ÉGALEMENT UN LIEU DE PÈLERINAGE ET UNE STATION BALNÉAIRE DE PROVENCE.

ÉPILOGUE

<< Après m’avoir parlé pendant plus d’une année, les Annales akashiques se sont repliées sur elles-mêmes un matin de février ; elles m’ont laissé un peu orphelin. C’était inévitable…

Que se passa-t-il de plus il y a deux mille ans ?

Il est seulement dit que Myriam de Magdala a effectivement trouvé la montagne qu’elle cherchait pour y enseigner et y terminer ses jours. Cette montagne est aujourd’hui connue sous le nom du Massif de la Sainte Beaume, dans l’arrière-pays de Marseille.

Quant à Jacobée et Salomé, elles demeurèrent là, dans ce minuscule village de pêcheurs qui allait devenir aujourd’hui celui des Saintes-Maries-de-la-Mer, non loin d‘Arles. L’Amour du Christ qu’elles propagèrent sur ses rives est resté gravé dans les mémoires humaines et celles des lieux.

L’une comme l’autre y quittèrent leur corps après avoir passé le flambeau du Maître Jeshua à une poignée d’hommes et de femmes simples qui n’ont pas oublié…

La Tradition dit que quelques restes de leurs ossements furent trouvés sur les lieux au XVe siècle. Ceux-ci constituent les reliques encore exposées dans la chapelle haute de l’église fortifiée du village.

Sont elles authentiques ? Nul ne le sait et peu importe… Quoi qu’il en soit, Li Santi Mario de la Mar resteront à jamais un haut lieu de rappel de la plus belle des Paroles…

Quant à moi, je tiens à saluer particulièrement aujourd’hui l’âme de Salomé par l’ouverture et la tendresse de laquelle le Livre du Temps a bien voulu s’exprimer afin que naissent ces pages… >> Daniel MEUROIS

LE MASSIF DE LA SAINTE-BAUME, OU PLUS SIMPLEMENT LA SAINTE-BAUME.
LE MASSIF DE LA SAINTE-BAUME EST UN MASSIF PROVENÇAL DU SUD-EST DE LA FRANCE, QUI S’ÉTEND ENTRE LES DÉPARTEMENTS DES BOUCHES-DU-RHÔNE ET DU VAR SUR UNE SUPERFICIE DE 45 000 HECTARES.

http://www.saintebaume.org

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