LA CRUCIFIXION DE JÉSUS-CHRIST VUE PAR LES INITIÉS

LA CRUCIFIXION – PEINTURE DE GIOTTO (1267-1337)
DANS LA CHAPELLE SCROVEGNI, ÉGLISE DE L’ARENA, PADOUE, ITALIE


Extraits du Chapitre V de la Première Partie du Livre intitulé «LA  LUMIÈRE SUR LE ROYAUME» de Alexandre MORYASON. Voir l’article complet ici : RÉVÉLATIONS ÉSOTÉRIQUES SUR LA VIE DE JÉSUS-CHRIST, IL Y A 2000 ANS…


1- La vie de Jésus jusqu’à ses trente ans

Jésus, en Hébreu Yeschoua, ne s’appelait pas Jésus à sa naissance mais Joseph. Il ne prit le nom de Yeschoua qu’au début de Sa Mission. Yeschoua est le YOD-HÉ-VAW-HÉ auquel on ajoute le son « ch », le Schin Hébreu , qui, par sa puissance, met en mouvement les Quatre Éléments (*Feu, Air, Eau et Terre) et en permet la manifestation. Ainsi, Yeschoua, est-il décomposé : YOD-HÉ-SCHIN-VAW-HÉ ; cette combinaison de Sons est l’expression de la Divinité ; c’est Dieu manifesté.

VUE DU MONT CARMEL (ISRAËL)

Le petit Joseph fut « éduqué » au Mont Carmel, Grand Centre Essénien ainsi qu’à Engaddi, près de la Mer Morte. Dans la montagne du Mont Carmel étaient construites des salles qui recevaient les enfants d’Esséniens et tout être désireux de s’approcher de la Lumière de la Tradition… Puis Joseph quitta le Mont Carmel et partit au Tibet où II fut connu sous le nom de Issa. Le Tibet était devenu le siège de la Tradition Initiatique : tout Initié de Haut Rang y allait une fois dans sa vie et Joseph n’échappa pas à cette règle ; le Grand Appolonius (*de Tyane) en fit d’ailleurs autant. Là, Joseph reçut d’autres enseignements puis alla en Inde. Lorsqu’il revint en Palestine, il Lui restait un dernier voyage à accomplir, celui qui allait faire basculer Son existence et marquer le début de Sa Mission : l’ÉGYPTE. C’est sur cette terre sacrée qu’il devint l’Incarnation Vivante de la Divinité par un processus qui va être expliqué mais qu’il convient de suivre attentivement.

2- La Mission de Jésus-Christ

Notre planète s’était écartée des Lois Cosmiques depuis des temps très anciens. Les forces des Ténèbres s’étaient emparées d’elle et l’Humanité, leur jouet favori, allait à sa perte : la Flamme Divine qui brûle en chaque être et qui constitue le noyau de la conscience, s’éteignait… Il fallait que l’Humanité prît une orientation nouvelle si elle ne voulait pas être lentement absorbée par les forces de destruction ; la rupture était déjà consommée avec la Divinité.

Cependant, pour que ce lien fût créé de nouveau, pour que l’Énergie Divine pût descendre concrètement jusqu’à nous, un support dense et capable de La véhiculer était nécessaire. Ce support dense devait être un homme d’une rare évolution et dont la structure physique, psychique et mentale fût telle qu’elle pût canaliser pendant un certain temps, et en sa totalité énergétique, notre Logos Solaire, notre Dieu, car Dieu avait décidé, ce qui ne s’est jamais produit avant : descendre en toute Conscience jusqu’aux plans les plus denses de Son propre Univers…

ÉGYPTE : PYRAMIDES DE GIZEH

En Égypte, à l’âge de trente ans Jésus canalisa le Seigneur Maitreya, le Christ, Qui, Lui-même, véhiculait notre Dieu, Grâce à cet « emboîtement », cette descente fulgurante fut possible. La Conscience Divine allait toucher notre monde concrètement et réellement. Elle allait :

• par l’intermédiaire du corps mental de Jésus, imprégner toute la sphère mentale de la Terre ;

• par l’intermédiaire du corps psychique de Jésus, imprégner toute la sphère psychique de la Terre ;

• par l’intermédiaire du corps physique de Jésus, imprégner toute la sphère physique de la Terre.

De cette imprégnation devait surgir une désintégration des forces hostiles dont les vibrations très lourdes constituaient un obstacle quasi infranchissable pour la conscience humaine.


LE SERMON SUR LA MONTAGNE

Par ailleurs, cette Mission (*de Jésus-Christ) visait un autre but, plus « occulte » mais d’une terrible réalité. Il s’agissait de vaincre les Entités Rebelles et toutes les légions d’êtres (les démons) qui leur étaient soumises et qui avaient amené le cycle de la vie dans cette phase ultime de la densification où se trouve notre Terre et qui avaient enchaîné les humains à cette condition Non voulue par Dieu. Le contact avec la Divinité ayant été coupé, toute la Terre, et donc les bas plans démoniaques, ne percevaient pas l’Énergie Divine.

Ceux-ci devaient être soumis à la Divinité et à tout homme qui, pour se protéger, invoquerait le Saint Nom de Dieu. Cette phrase est essentielle pour comprendre la situation d’alors. A cette époque, un homme simple et sans connaissances occultes ne pouvait repousser les forces hostiles en invoquant le nom de Dieu : les démons ne connaissaient plus Dieu… Aujourd’hui (et ce, depuis la venue du Christ) vous pouvez sans grande connaissance occulte, avec un cœur sincère et la force de votre prière invoquer Dieu et… le mal s’écartera. Dans les mêmes conditions, si vous aviez vécu en ces temps anciens, vous n’auriez pas pu… votre appel eût été vain et ce, que vous eussiez vécu en Europe, en Asie, en Afrique ou dans les Amériques… C’était terrible.

Cependant, afin que les forces démoniaques pussent être confrontées à la Conscience Divine, un point de rencontre était nécessaire, un terrain connu d’elles et dans lequel la Divinité pût également se trouver pleinement. Ce point de contact, ce terrain était (et est toujours) le sang. Pourquoi ? Le sang est la substance qui véhicule le Souffle Divin dans les êtres, que ceux-ci appartiennent au règne animal ou humain. Il charrie une puissance énergétique énorme et constitue donc l’aliment le plus merveilleux pour les Entités démoniaques et surtout pour ceux qui les utilisent, qui, faute d’autres moyens de capter l’Énergie Divine, la volent à des êtres vivants, notamment aux hommes.

3- LA CRUCIFIXION

Lorsque le sang de Jésus, irradié de la Vibration Divine, tomba à terre et s’y infiltra, même sur une surface restreinte, ce qui devait être accompli le fut : pour la première fois depuis leur chute Cosmique les Anges Rebelles captèrent la Divinité. Ils captèrent Dieu et… ils eurent peur.

Deux barres de bois fixées en Tau (T) auxquelles est suspendu un Être perdant son sang et autour duquel, pendant le supplice, de nombreux hommes et femmes, tous et toutes Initiés, venus d’Égypte, de l’Inde, de la Grèce, formant un cercle d’une énergie foudroyante… c’est encore aujourd’hui la vision la plus insupportable pour les démons…

Sur la croix, l’Initié Jésus était encore empli de la Conscience Divine, il était Dieu Incarné et ceci était nécessaire pour que le Rituel Suprême pût s’accomplir : que les démons prissent conscience de Dieu au contact de ce sang exceptionnel. Aussi est-ce, à juste titre qu’une litanie est psalmodiée en Orient depuis près de deux mille ans : «Aujourd’hui est érigé sur une Croix de Bois Celui Qui érigea le Ciel et la Terre».

Les Évangiles ne rapportent que quelques mots, déformés d’ailleurs, de Jésus sur la croix. Ils affirment également qu’après Sa mort II descendit aux Enfers pour soumettre les démons. Certes, il soumit les démons mais pas après Son supplice non pas lors de cette période symbolique de trente-six heures après le « décès ».

DESCENTE DU CHRIST AUX LIMBES (ENFERS) – PEINTURE DE JAN BRUEGHEL L’ANCIEN (1568-1625)

La réalité est plus poignante et quelle plume humaine aurait assez de talent pour l’évoquer ? Y aurait-il, parmi tous ceux et celles qui liront ce livre, assez de  sensibilité sinon d’intuition pour comprendre à la fois la Grandeur de Dieu et le Tragique de notre monde ? Comment décrire, en vérité, cette scène unique où, pour la première fois Dieu s’entretient avec Ses Anges Rebelles par l’intermédiaire d’un homme cloué sur une croix de bois, perdant Son sang alors que gronde la tempête ? Pendant le supplice, Jésus-Christ affronta les enfers ; c’est à ce moment là que le contact eut lieu ; c’est en ces quelques heures atroces que Dieu parla à Ses Insoumis, qu’il les enjoignit de reprendre le Chemin de Sa Loi et de cesser de tourmenter l’Humanité ; c’est à ce moment qu’il les bénitet leur promit Son pardon et leur retour, dans un très lointain avenir, vers Sa Demeure de Père aimant. Il leur montra Qui II était : un Éternel Sourire… et ce Sourire fut l’arme la plus terrible. Et c’est depuis ce temps que les démons se lamentent et gardent en eux la langueur du Ciel.

Les Évangiles ne rapportent pas les paroles du Christ sur la croix, ce long discours formulé en une langue étrange, incompréhensible pour tous, entrecoupée de silences. Seuls les Initiés entourant la croix savaient ce qui se passait. Ils se taisaient et restaient simplement là pour accomplir leur Mission : former un cercle de Lumière d’une intense protection autour de la croix pendant l’évocation des démons… Ils participaient à un Rituel unique dans l’Histoire des Mondes !

4- Après le supplice

LA MISE AU TOMBEAU DU CHRIST
PEINTURE DE WILLEM VAN HERP THE ELDER( 1614 – 1677)

Lorsque le sang s’écoula pendant de longues heures, la Divinité qui avait empli l’être de Jésus, Se dégagea de Lui. Jésus redevenait un Grand Initié, certes, mais «Il avait rendu l’Esprit». Il vécut tout ce supplice en pleine connaissance de ce qui s’opérait, la seule faiblesse humaine qu’il manifesta sur la croix fut de s’assurer si tous Ses Frères Initiés devant participer à ce Rituel étaient là. Il dit : «Mes Frères d’Hélios, êtes-vous là ?» En entendant le mot Hélios qu’elle ne connaissait point, la foule crut comprendre «Élie…»  et cela a donné dans les Évangiles : «Élie, pourquoi m’as-tu abandonné ?».

Par ordre de Tibère, sollicité par Ponce Pilate en secret des Juifs, Jésus fut gracié ; le supplice s’achevait et l’émissaire de Rome vint alors qu’il était évanoui. Il avait perdu beaucoup de sang mais l’asphyxie fut évitée à l’aide du coup de lance d’un centurion complice, près du diaphragme. On détacha rapidement et à temps cet Être meurtri. La pluie, déferlant en déluge, avait depuis longtemps chassé la foule.

Les disciples prirent donc Jésus et l’emmenèrent dans un tombeau creusé au flanc d’une montagne, à la sortie de Jérusalem, afin que les Juifs le crussent mort.

Dans le tombeau se tenaient, prêts à agir, des Frères Esséniens. Leurs onguents et leurs connaissances médicales étaient célèbres pour leur efficacité. Ils allaient opérer encore une fois. En quelques heures Jésus fut soigné. Il prit de la nourriture et se reposa. Pendant un jour et deux nuits, les Frères rechargèrent son corps éthérique et lui insufflèrent la force vitale nécessaire. Le dimanche à l’aube, II partit à cheval, quittant Jérusalem pour toujours. Accompagné de deux Frères, II alla vers le nord, vers sa Galilée, vers Génézareth.

APPARITION DU CHRIST À MARIE-MADELEINE APRÈS LA RÉSURRECTION
PEINTURE DE ALEXANDRE IVANOV (1806-1858)

Aussi Le vit-on près du lac de Tibériade. Ceux qui Le crurent mort s’étonnèrent de Le voir manger. Beaucoup Le touchèrent et constatèrent qu’il était bien de chair et d’os… Il était vivant mais Sa Mission était achevée ; II pouvait donc disparaître de la scène des hommes. Il retourna au Mont Carmel, près des Maîtres de Sa jeunesse. Lorsque la lourde dalle qui servait de porte d’entrée à l’École Sacrée roula derrière Lui, II disparut physiquement à jamais des yeux du monde. Une partie de Ses disciples vint souvent s’instruire auprès de Lui ; cependant, pour la majorité des hommes, II avait été crucifié, on L’avait revu après son supplice, II était donc ressuscité et, lorsque les Évangiles furent compilés, quelques siècles après ces événements, le mythe était solidement enraciné…          

LES SAINTES FEMMES AU TOMBEAU DU CHRIST

À un âge avancé, Jésus quitta son corps. Sa dépouille sacrée fut conservée en parfait état au Mont Carmel pendant plusieurs siècles, puis les Frères l’emmenèrent loin des troubles qui s’abattirent sur cette terre d’Orient et la placèrent en un lieu sûr. Son corps repose encore parmi nous, intact, et de génération en génération la garde est toujours montée près de lui.

FIN


Références :

La Lumière Sur le Royaume, Alexandre Moryason, Éditions Moryason, France.


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