
J’ai quitté mon pays natal, le Cameroun, pour la France, en 2008, afin de poursuivre mes études. Je relate ici une séries d’évènements vécus en France.
1-Le dancing club à Paris, il faut laisser cela aux autres

Nous sommes en 2009 à Paris La Défense, le Centre d’Affaires de Paris où sont présents les grandes entreprises européennes du CAC 40. Je suis en stage au sein d’un Grand Groupe. Dans mon équipe de travail, je fais la connaissance d’un jeune africain comme moi. Et au fil des conversations, il me savoir qu’il a l’habitude de fréquenter un dancing club dans Paris, où il courtise ou danse avec des filles, en général des touristes. Il me suggère d’y aller faire un tour un vendredi après le travail. Curieux, je me laisse tenter et donc un vendredi, en fin d’après-midi, il faisait encore jour, nous y allons.
Il me dit, nous sommes presque arrivés, c’est dans ce quartier. Chose curieuse et étrange, on marche, on tourne, on revient sur nos pas, et il n’arrive pas trouver le dancing club. Il s’exclame, mais ce n’est pas possible, je connais le chemin en tête et je viens ici presque tous les vendredis, et je ne me suis jamais perdu. On marche et on cherche encore pendant près d’une heure, sans succès. Je lui dit ce n’est pas grave, rentrons, on essaiera une autre fois …
Sur le champ cela m’a juste semblé curieux, et la vie a suivi son cours. Des années plus tard, j’ai vécu d’autres évènements, j’ai mûri dans mon cheminement spirituel et j’ai fait un flash back ou un retour en arrière pour déchiffrer la subtilité qui se cachait derrière cette histoire. Et j’ai réalisé que mon ami avait oublié le chemin du dancing club, pas par hasard. En effet, des entités spirituelles l’avaient empêché de me montrer le dancing club car ce lieu n’était pas en harmonie ou en accord avec ma destinée, mon chemin de vie. L’histoire qui suit confirme cela.

2- La boîte de nuit à Nice et à Antibes
Année 2009, je termine mon stage à Paris et je trouve un emploi dans le Sud de la France, et j’attéris à Antibes durant le mois de Décembre, petite ville balnéaire de la Côte d’Azur, près de Nice. Je fais la connaissance de nouveaux amis, cadres et la plupart Ingénieur comme moi. C’est quelques jours avant Noël, et ils organisent une soirée pour la distribution des cadeaux de Noël. En fait chacun avait reçu discrètement le nom de la personne à qui il devait offrir un cadeau. Durant la soirée, c’est l’échange des cadeaux avec les effets de surprise, de joie, le tout emprunt de convivialité.

Après la soirée, j’apprends qu’il est prévu une petite sortie pour aller danser à Nice, dans une boîte de nuit. Un couple se propose de m’y amener avec une autre personne. Donc en tout 4 personnes dans la voiture. Pour se rendre à Nice depuis Antibes, il y a plusieurs itinéraires, dont un par l’autoroute et un autre par le bord de mer. Nous empruntons la route du bord de mer, et 10 minutes plus tard, on tombe sur du verglas. La route est glissante et notre chauffeur perd le contrôle de la voiture, celle-ci glisse pendant un moment et va heurter le garde-fou. Les airbags de protection de l’avant se déploient et protègent le couple qui est devant, nous à l’arrière les ceintures de sécurité nous maintiennent bien stable. C’est un léger accident. Nous sommes indemnes.
La police vient, la voiture est embarquée par un Camion-remorque, direction le garage. Les autres amis sont informés de l’accident et la soirée boîte de nuit est annulée, tout le monde fait demi-tour et on rentre tous à la maison, chacun chez soi.
Quatre mois plus tard, un ami me propose à nouveau un samedi soir d’aller faire un tour en boîte de nuit, cette fois-ci, dans la ville, à Antibes. Il vient me chercher en voiture. Dès qu’il arrive chez moi, une grosse pluie se déclenche (hasard ou coïncidence ?). On y va quand même. une fois arrivé en boite, la boite de nuit est vide, il n y a personne à cause de la pluie !! On s’est dit, on remet ça à une prochaine fois.
Au vu de ces éléments, l’accident de voiture, la grosse pluie, l’histoire étrange du dancing club de Paris, J’ai compris que le monde invisible m’envoyait des signaux indiquant que ces lieux n’étaient pas faits pour moi. Et donc j’ai mis une croix définitive dessus et je n’y suis plus allé, tout en refusant désormais poliment toutes les invitations des amis pour y aller.


3-à la Gare d’Antibes pour Paris, la salutation de l’enfant
Année 2011, je quitte Antibes pour retourner à Paris. Je suis à la Gare SNCF d’Antibes, sur le quai, assis et j’attends l’arrivée de mon train (TGV) pour Paris Gare de Lyon. C’est un bel après-midi ensoleillé et il y a plein monde. Je vois arriver un jeune Monsieur (un blanc) qui porte son enfant âgé de 3 ou 4 ans à l’épaule. Il me traverse et passe devant moi. C’est alors que l’enfant me regarde et me salue de la main en criant “papi ! papi! papi!” (*en France, papi, c’est le nom attribué aux grands-pères et mamie , aux grands-mères).
Le Monsieur se retourne et me regarde, je lui souris en le saluant lui et son fils. Les autres passagers aussi sur le quai observent, me regardent et sourient, en se posant surement la question de savoir comment un jeune noir de 28 ans peut être le grand-père d’un enfant blanc !! Une jeune française, une demoiselle d’une vingtaine d’années, assise sur le quai, à coté de moi, aussi témoin de la scène, me sourie et se met à me parler. Elle me dit que ce n’est pas possible que je puisse être son grand-père, déjà parce que je suis noir et que l’enfant est blanc et puis je suis très jeune … Sur ce le TGV arrive et nous nous séparons, elle se rendait sur Toulouse et allait dans un autre wagon.
Sur le champ je ne me suis pas arrêté pour déchiffrer cette histoire. La vie a suivi son cours. C’est quelques années plus tard, que cela m’est revenue en mémoire. Et intuitivement j’ai déduis qu’il était évident que l’enfant saluait quelqu’un qui ressemblait à son grand-père, et cette personne se tenait à côté de moi ou derrière moi, mais pas dans le plan physique, plutôt dans le plan éthérique, invisible à nos yeux de chair. Les enfants dans leur candeur et leur innocence voient les entités du monde invisible. Qui était cette personne, cette entité ? et que faisait-elle à coté de moi ? Je n’ai j’aimais su, mais au moins c’était une présence bénéfique.
FIN

